Étapes historiques de la pioche à la carrière 4.0
Les carrières ont connu au fil des siècles plusieurs révolutions. La carrière 4.0 est la quatrième de ces révolutions.
Avec la révolution industrielle, dés le milieu du 18ème siècle, les machines ont progressivement remplacées la pioche pour extraire la matière : l’homme devient conducteur de machine.
A la fin du 19ème siècle l’organisation du travail en ligne permet de gagner en productivité. C’est l’ère du Taylorisme et des tâches répétitives.
A la fin du 20ème siècle le développement de l’électronique et de l’informatique permet d’automatiser la conduite des machines : ce n’est plus l’homme qui conduit la machine mais une autre machine. L’homme lui conçoit des automates et des robots.
Au début du 21ème siècle les réseaux permettent de faire circuler plus de données, plus loin. En parallèle une nouvelle génération de capteurs basse consommation apparaît, capable de faire remonter toujours plus de données sur l’environnement, l’énergie ou les mouvements. En mettant en forme les informations produites par les machines et les capteurs il est désormais possible d’optimiser la gestion, de moins consommer et de produire plus ou mieux. C’est l’avènement de la carrière 4.0.
De la collecte manuelle des données à la carrière 4.0 avec les passerelles Ewon
L’information est partout, mais sa collecte peut être consommatrice de ressources et de temps.
Prenons l’exemple des compteurs d’énergie : avec un papier et un crayon il est possible de relever les différents compteurs d’eau, de gaz, d’électricité, … présents sur une exploitation. Puis de rentrer ces données dans un tableur. et enfin d’envoyer le tableau par mail au gestionnaire de sites.
De la même façon il est possible de récupérer les informations de différents équipements : bascule, engins, supervision …
Ces opérations sont indispensables pour prendre des décisions de gestion mais elles sont
– chronophages
– différées
– sources d’erreur
– dépendantes de la ressource humaine
Hors les standards de l’industrie 4.0 permettent un accès connecté et ouvert aux données de production. Il est donc possible de remplacer la collecte manuelle des données par une collecte automatisée.
En effet pour les équipements fixes le standard OPC permet de récupérer les données des automates de différentes marques pour connaître les tonnages, débits, les heures, les alarmes, la puissance, etc… D’autre part la norme ISO 15143-3 (AEMP) permet de récupérer les données des équipements mobiles comme le nombre d’heure de fonctionnement, la distance parcourue, etc..
Il suffit d’installer sur les équipements fixes et mobiles d’une carrière des passerelles Ewon Flexy pour envoyer leurs données sur le réseau via un câble Ethernet ou une liaison cellulaire.
De la donnée à la supervision avec Exakom
Les données sont désormais collectées et stockées sur un serveur.
Mais pour qu’elles puissent être analysées un travail de mise en forme graphique est nécessaire. En effet il faut pouvoir générer des rapports synthétiques à des périodes régulières ( jour, semaine, mois) , puis envoyer ces rapports aux personnes intéressées par le suivi de la performance de production : chefs de carrière, REX,
chefs d’équipes, pilotes..
Le choix de LafargeHolcim Granulats s’est porté sur le la plateforme de supervision Pluto Live Report de l’éditeur Exakom, et ce pour les raisons suivantes :
– solution existante ne nécessitant pas de développement spécifique
– solution compatible avec les standards de l’industrie (OPC, AEMP, CSV, MySQL)
– pas de compétences informatiques nouvelles nécessaire pour déployer la solution
– licence à vie ( pas d’abonnement)
– hébergement des données sur les serveurs de l’entreprise (confidentialité)
Les phases de la mise en place de la carrière 4.0
2016 : cahier des charges et recherche de solutions
2017 : test de la solution sur 3 sites
2018 : déploiement sur 10 sites
2019 – 2021 : déploiement sur 60 sites
Au sujet de LafargeHolcim
LafargeHolcim Ltd est le leader mondial des matériaux et des solutions de construction. Le Groupe est issu de la fusion de Lafarge et Holcim. Il est domicilié à Jona et son siège se trouve à Zoug, en Suisse.
Avec un chiffre d’affaires de 26,1 milliards de francs suisses en 2017, le groupe LafargeHolcim, qui emploie 81000 personnes, est présent dans près de 80 pays.
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