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L’importance de la surveillance de la qualité de l’air intérieur

Dans les espaces clos, la qualité de l’air peut être compromise principalement en raison d’une mauvaise ventilation qui entraîne une accumulation de CO2 ou d’autres contaminants provenant de diverses sources.
Hors nous passons la plus grande partie de notre temps dans des espaces clos, c’est pourquoi il est important de monitorer la qualité de l’air à l’intérieur des bâtiments à l’aide de capteurs QAI. Outre les polluants apportés par l’extérieur, de nombreuses substances toxiques trouvent leur source à l’intérieur même des locaux. Ces polluants agissent sur notre santé : asthme, allergies respiratoires, irritation du nez et des voies respiratoires, et certaines substances peuvent avoir un effet cancérigène.
A cette pollution il convient d’ajouter les risques de contamination liés aux maladies aéroportées, comme la Covid-19 ( voir à ce sujet “Comment prévenir les risques liés à la Covid-19 en ventilant ?”).
Il est donc important de surveiller la qualité de l’air dans les lieux qui accueillent du public.

Surveiller la qualité de l'air QAI
De multiples facteurs contribuent à la pollution de l’air intérieur

La surveillance de la QAI rendue obligatoire

En France, on estime à 19 milliards d’euros par an le coût de la mauvaise qualité de l’air intérieur. Les politiques ont donc décidé de prendre le sujet en main ; de ce fait la surveillance de la QAI est devenue obligatoire dans de nombreux établissements recevant du public :

  • depuis le 1er janvier 2018 : dans les lieux d’accueil des enfants de moins de 6 ans (crèches, écoles maternelles…) et écoles primaires. En effet les jeunes enfants sont particulièrement sensibles à la QAI du fait de leurs systèmes immunitaire et respiratoire en développement.
  • avant 1er janvier 2020 : dans les collèges, lycées et accueils de loisirs
  • au plus tard le 1er janvier 2023 : les autres ERP ( établissement recevant du public) recevant un public sensible

Comment monitorer la qualité de l’air ?

La loi prévoit deux obligations :

  • une évaluation des moyens d’aération (qui peut être effectuée par les services techniques de l’établissement)
  • une autoévaluation de la qualité de l’air ( ou une campagne de mesures de polluants par un organisme accrédité)

L’IoT une solution simple et performante pour monitorer la qualité de l’air (et protéger le public sensible)

Les objets de l’Internet (IoT) comprennent des capteurs sans fil de 80 types différents. Ces capteurs mesurent de nombreuses données comme température, humidité, taille et concentration des particules fines, présence, niveau de liquide dans une cuve, etc…
Parce qu’ils sont sans fil ces capteurs sont rapides et peu couteux à installer. Ils utilisent le réseau basse consommation LoRaWAN pour communiquer et ont de ce fait une autonomie de plusieurs années.

Parmi ces capteurs on trouve un objet de l’internet dédié à la surveillance de l’air qui contient non pas un mais sept capteurs différents. En effet le capteur Vaqa’O+ mesure la température, l’humidité relative, la pression atmosphérique, la concentration en Composés Organiques Volatiles (COV) et en Dioxyde de Carbone (CO2) dans l’air ambiant d’une pièce d’un ERP. En outre Vaqa’O+ permet de surveiller la Qualité de l’Air Intérieur (QAI) en fonction de la présence de personnes grâce à la double détection de luminosité (éclairage) et du mouvement de personne (PIR) dans la pièce.

Le coût d’un système IoT pour la QAI

Bien paramétré un système de surveillance IoT génère plus d’économies que de coûts. Par exemple il permet d’être alerté si la climatisation est en marche alors que la fenêtre est ouverte ou si la lumière est allumée dans une pièce inoccupée.

Capteur qualité de l'air dans un lieu public - la surveillance de la QAI est obligatoire à partir du 1 janvier 2023
Capteur VAQA’O + pour surveiller la qualité de l’air et la présence de personnes